Mais un certain nombre de contraintes
sont également de nature à inférer sur la réalisation des
objectifs fixés ; elles sont tantôt propres à la personne
(les événements auxquels elle sera éventuellement confrontée
durant sa vie : naissance, tutelle, chômage, héritage,
retraite, décès...), tantôt extérieures à elle :
l'environnement économique, financier, juridique et fiscal dans
lequel s'inscrit le patrimoine, Infiniment complexe, donc
difficilement prévisible, cet environnement peut être subi, mais
doit plus certainement être intégré de manière active, quitte à
justifier des réajustements périodiques des objectifs patrimoniaux.
Ainsi, l'analyse et l'anticipation de données économiques doivent
faciliter la correcte interprétation des évolutions boursières à
très court terme ou permettre de préciser les perspectives à long
terme du marché immobilier (celles-ci étant notamment conditionnées
par le comportement de la croissance de de la démographie, ou du
développement des moyens de communication).
De même, le système de
retraite qui s'imposera dans l'avenir aura des conséquences
décisives sur le niveau et la composition des patrimoines. Dans un
autre domaine, le droit civil ouvre à la personne un certain nombre
d'options aux incidences patrimoniales importantes : ainsi, la
rédaction d'un contrat n'est pas nécessaire lors du mariage, le
régime légal étant celui de la communauté de biens réduite aux
acquêts. Toutefois, le droit français permet l'adoption de régimes
souvent plus adaptés aux situations particulières et offre la
faculté de changer ou de faire évoluer le contrat choisi, d'y
insérer des clauses pour protéger le conjoint survivant.
De même, les particuliers peuvent s'en remettre au Code civil et à la réglementation fiscale en ce qui concerne leur succession (alors dite ab intestat) ou au contraire organiser cette dernière en rédigeant un testament, en procédant à des donations, ou en démembrant la propriété de leurs biens. Enfin, les contribuables peuvent dans certaines hypothèses faire choix du régime fiscal qui leur sera appliqué (impôt sur le revenu, bénéfices industriels ou commerciaux, bénéfices non commerciaux). La connaissance de la logique fiscale permettra quant à elle de porter un jugement sur un montage patrimonial contestable.
De même, les particuliers peuvent s'en remettre au Code civil et à la réglementation fiscale en ce qui concerne leur succession (alors dite ab intestat) ou au contraire organiser cette dernière en rédigeant un testament, en procédant à des donations, ou en démembrant la propriété de leurs biens. Enfin, les contribuables peuvent dans certaines hypothèses faire choix du régime fiscal qui leur sera appliqué (impôt sur le revenu, bénéfices industriels ou commerciaux, bénéfices non commerciaux). La connaissance de la logique fiscale permettra quant à elle de porter un jugement sur un montage patrimonial contestable.
Sous l'impulsion
que lui donne son titulaire et de par ses interférences avec
l'environnement dans lequel il s'inscrit, le patrimoine est une
notion dynamique. Cette qualité est confirmée par son caractère
évolutif.
Oui, la défiscalisation au niveau des impôts sur le revenu mais surtout au niveau de l'investissement immobilier avec en ce moment une superbe loi Pinel qui cartonne vraiment
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